Integrantes:
Yanis LARBI
Clément TIBERGHIEN
1. Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans les universités.
Le gouvernement français considère le développement de l'utilisation du TIC comme une condition essentielle de l'égalité des chances, de la compétitivité, de la croissance économique et de l'emploi.
Aujourd’hui, les TICS sont à l’origine de 40 % de la productivité et du quart du PIB de l’union européenne. Malgré tout, dans les pays anglo-saxons et asiatiques, qui ont une croissance plus forte, le montant de l’investissement dans les TIC est double.
C’est pourquoi le gouvernement français souhaite rattraper son retard et mise pour cela sur l’éducation. L’éducation nationale en a fait une priorité et a établi des enjeux clairs pour les années a venir :
• Pédagogiques en utilisant de manière performante les nouvelles possibilités des TIC dans l'enseignement
• Technologiques en maîtrisant ces nouveaux environnements dans une perspective professionnelle
• Sociétal en donnant aux élèves et aux enseignants les moyens de comprendre les enjeux de société, les enjeux économiques et stratégiques liés à ces technologies.
L’objectif du gouvernement français pour les années à venir est que 100 % des nouvelles générations soient formées aux nouvelles technologies et bénéficient pendant leurs études de la valeur ajoutée des TIC.
A. Les infrastructures et les équipements
Le projet « opération micro portable étudiant : MIPE » :
Le principe de ce projet lancé en 2004 est de proposer à chaque étudiant d’acheter un ordinateur portable disposant de la technologie WIFI et de bénéficier des offres « l’euro par jour ». Etant donné que 80% des campus universitaires français sont équipés en réseau WIFI, l’étudiant peut bénéficier gratuitement d’un abonnement haut débit directement à l’université.
Cette opération a connu un grand succès dès ces débuts grâce notamment à la coopération de 17 sociétés. La preuve, la première année, 250.000 ordinateurs ont été achetés.
Le réseau WIFI des universités françaises s’est énormément développé grâce aux pressions exercées par le gouvernement sur les universités depuis octobre 2004. Les résultats sont là : en 18 mois 5 000 bornes WiFi ont été déployées dans les universités.
L’année 2006-2007 va permettre de consolider ces différentes actions entamées et de finaliser l’articulation avec les ENT (espaces numériques de travail) et la diffusion des ressources.
B. Les services numériques
Les espaces numériques de travail (ENT) et le projet universités numériques en région (UNR).
L’objectif des ENT est de généraliser à l’échelle d’une région, l’usage des TICS pour les étudiants, le personnel des établissements d’enseignement supérieur (services numériques pédagogiques, administratifs, documentaires, vie universitaire) et de donner l’accès à l’ensemble des étudiants aux services numériques.
Dans le même temps, ce sont crées depuis 2003 des « universités numériques en région » visant à réunir des établissements d’une même région et de permettre un développement commun des TICS
Depuis 2003, ce sont 11 projets qui ont été retenus, représentant 67 établissements et 860 000 étudiants..
Par ailleurs, les actions engagées au sein des projets UNR ont progressé au cours de l’année 2005.
Parmi celles-ci, les actions les plus visibles sont :
• L’accélération du déploiement des réseaux sans fil sur les campus des établissements, en cohérence avec l’appel à projets MIPE auquel les UNR ont fortement participé
• La mise à disposition des étudiants d’ordinateurs portables en prêt ou en location
• Le déploiement des Environnements numériques de travail dans les universités.
250 000 étudiants et personnels pouvaient accéder à un ENT en novembre 2005, ils seront plus de 600 000 à en bénéficier au début de l’année 2006.
2. Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans les PME :
Les PME françaises sont elles toutes passées à l’ère du numérique ? Une enquête OSEO auprès de PME indépendantes ont permis d’apporter plus de réponses à une question devenue primordial surtout lorsque l’on sait que la France est un des plus mauvais élèves en Europe en matière d’intégration des TICS.
A. Des entreprises bien équipées en outils et logiciels
Quasiment la totalité des entreprises interrogées utilisent Internet tous les jours et ont recours à une messagerie électronique. Plus de 70 % ont développé un site Web et 50 % ont mis en place un portail Intranet.
Les applications informatiques sont utilisées dans toutes les fonctions de l’entreprise. Plus de 80 % des entreprises ont informatisé leurs outils marketing, production, comptabilité et finances, logistique… .
B. Les équipements sont souvent mal utilisés
Même si plus de 70% des PME françaises possèdent un site Web, elles ne sont que 40% à le mettre à jour au moins une fois par an. Dans ces 40%, une sur trois effectue au mieux une mise à jour mensuelle et en fait un véritable outil de communication.
Si elles sont nombreuses à utiliser des outils de gestion, seulement une sur cinq possède une démarche globale de mise en relation dans un progiciel de gestion intégré.
Deux entreprises sur trois ont désigné un responsable du système d’information, mais plus de la moitié d’entre eux n’accordent qu’un quart de leur temps à la gestion de ce système.
C. Freins au développement de l’usage des TIC dans les PME
Les technologies de l’information et de la communication ne font pas encore partie intégrante du patrimoine des connaissances des chefs d’entreprises. Un jeu complexe s’exerce entre d’une part, les freins inhérents aux contraintes financières et aux inquiétudes nées de l’utilisation de technologies mal connues et, d’autre part, la dynamique créée par la perception positive de leur emploi dans l’esprit du dirigeant. On constate dans les entretiens réalisés avec les dirigeants que la présence de salariés porteurs de projet dans le domaine des TIC facilite et renforce leur prise de décision.
L’étude publiée par OSEO prouve que la transition des PME vers la société de l’information est en marche. Environ un tiers d’entre elles sont déjà structurées pour s’y développer. La dynamique est enclenchée dans les autres, mais elle reste complexe et suppose une réflexion sur l’organisation même de l’entreprise et l’acquisition des ressources intellectuelles nécessaires.
Pour bien accompagner les PME dans cette démarche, OSEO dispose d’une gamme complète de produits destinés à financer leurs investissements immatériels (logiciels).
3. Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans le gouvernement français
A. Le concept de l’e-Gouvernement en France
L'e-Gouvernement (appelé également « gouvernement électronique », « e-gov », « e-administration » ou «-administration en ligne ») se réfère à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) par les administrations publiques afin de rendre les services publics plus accessibles aux citoyens et aux entreprises et améliorer le fonctionnement interne de l'État par l’informatisation de l'ensemble du processus de traitement du back-office afin de faciliter la communication, l'échange d'informations et la collaboration entre les entités administratives.. Il ne s'agit pas d'un gouvernement auquel on aurait simplement ajouté Internet mais d'un processus radical de changement dans la manière dont l'État travaille et communique.
AVANTAGES
+ étendre l'accessibilité des services à de nouveaux canaux d'accès (ordinateur personnel relié à Internet, bornes interactives dans les lieux publics, TV interactive, téléphone portable...)
+ améliorer le ciblage et la rapidité de la communication avec les citoyens
+ rendre les services disponibles sur Internet 7 jours sur 7, 24 heures sur 24
+ offrir de nouveaux services personnalisés aux citoyens et aux entreprises (calcul en ligne des impôts, suivi des procédures administratives en cours, envoi par mail d'information personnalisée...)
+ simplifier les procédures administratives en diminuant le nombre de formulaires et d'attestations papier à remplir
+ améliorer et accélérer le suivi et le traitement des demandes
+ améliorer le confort d'utilisation (suppression des files d'attente et de la nécessité de se déplacer, accès à davantage d'informations...)
+ assurer une plus grande transparence et proactivité de l'administration étatique
+ favoriser l'implication et la participation des citoyens (naissance du concept de l'e-citoyenneté)
+ servir d'exemple pour l'ensemble des agents économiques en les incitant à s'approprier les nouvelles technologies
RISQUES
- manque de protection de la vie privée et de confidentialité des données
- crainte pour la sécurité des transactions
- barrières culturelles et manque de compétences informatiques
- risque de fracture numérique par l'exclusion de certaines catégories de la population (les classes les moins favorisées, personnes mal voyantes, personnes âgées...)
- transfert de certains coûts vers le citoyen (achat de l'ordinateur, la connexion Internet, imprimante...)
- coût relativement élevé de l’accès à une connexion large bande
- insuffisance des infrastructures de communication
B. De nombreux domaines couverts et de multiples acteurs
L’utilisation par l’Etat des nouvelles technologies de l’information et de la communication lui permette de gérer en permanence de nombreux domaine comme les portails gouvernementaux, les e-procédures, l’e-justice, l’e-healthcare, l'e-learning…
Sur le territoire français, les acteurs impliqués dans l’e-Gouvernement sont nombreux, voici quelques exemples :
ADEP : Association pour le Développement des e-procédures
ARDESI : Agence Régionale pour le Développement de la Société de l'Information
ARTESI : Agence Régionale des Technologies de l'Information Ile-de-France
CDC CEE : Caisse des Dépôts et Consignations Confiance Electronique Européenne
DGME : Direction Générale de la Modernisation de l’État ...
e-administration.fr : solutions pour étendre l'e-administration à tous les métiers
ETEN : commission européenne qui encourage le développement des projets de e-Gouvernement à travers un programme d'aide
C. Le gouvernement français gère ses contenus Web avec SPIP
Le Service d'Information du Gouvernement (SIG) appelé également le Conseil stratégique des technologies de l'information utilise le logiciel SPIP pour la gestion des sites du gouvernement : retraite.gouv.fr, forum.gouv.fr, internet.gouv.fr. En charge des sites web du gouvernement, le SIG opère dans un environnement composé de 4 à 5 technologies différentes (HTML statique, Cold Fusion/mySQL, Zope).
Historiquement, la gestion de l’e-Gouvernement en France était caractérisée par la dispersion des compétences techniques des différents acteurs, l’utilisation d’un dispositif multi outils difficile à appréhender et par la difficulté de partage d'informations entre les différents sites. Faisant face à des contraintes de plus en plus fortes en termes de délais de développement et sous l’impulsion du 1er Ministre en vigueur Lionel JOSPIN, le service décide début 2003 de créer une plate-forme de gestion unique.
Malgré le fort coût d'acquisition de la solution (100 000 euros), le choix de la plate-forme logicielle SPIP a été judicieux, permettant au gouvernement de bénéficier pleinement des émulations des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les acteurs internes de l’e-Gouvernement sont désormais capables de créer un nouveau site en quelques semaines, sans faire appel à un prestataire externe, ce qui raccourcit d'autant les délais.
viernes, 16 de noviembre de 2007
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